27 novembre 2014

28 Novembre 2014 : Cédric KAHN aux Jeudis de l’ESRA

Cédric KAHN n’est pas un enfant de la balle, il avoue n’être devenu cinéphile que sur le tard et reconnaît que faire des films n’a jamais été pour lui une évidence.

Ce qui ne l’empêche pas d’être particulièrement heureux de faire ce métier. Plus que de technique, le cinéaste a parlé généreusement de son parcours, de ses doutes, de ses moments de creux entre deux films. Il sait que le statut du cinéaste est fragile et pense que cela fait partie du métier. Chercher à obtenir la garantie de l’emploi serait même une hérésie. KAHN affirme que c’est par l’écriture que le film commence, et qu’il s’agit d’une étape cruciale. Pour ce qui est des thèmes de ses films, le cinéaste sait qu’il est catalogué comme étant un tenant d’un cinéma d’auteur, ayant des choses à dire sur le fonctionnement de la société. Sa tentative d’ouverture vers un cinéma plus populaire, avec L’Avion, s’est soldé par un échec. Alors que Une vie meilleure, le film qui a été projeté hier, a rencontré un grand succès. Il est vrai que c’est Guillaume CANET qui tient le rôle principal. Au final, sur la forme comme sur le fond, KAHN revendique la plus grande liberté quant à son art comme pour ce qui est de sa vie. Raison pour laquelle il ne se voit ni faire de télévision (il a travaillé pour Arte, c’était différent) ni travailler avec une Major américaine (les conditions de tournage pour la dernière partie d’Une vie meilleure au Canada étaient épiques).


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